jeudi 29 septembre 2011

memories

Parce que je ne peux m'empêcher de le faire même si je ne "devrai" pas, je compare la réaction de cet homme quitté avec celle des autres hommes (bon il n'y en a pas 36 non plus...) dans une situation semblable.
Celle de Marti par exemple, mon homme emporté par la faucheuse implacable.
Oui, après six mois de relation suivie et des grandes vacances passées ensemble, j'avais rompu. Il me semblait que mes responsabilités de mère de trois enfants seraient toujours à des millions d'années lumière de son côté adolescent, libre et indépendant. Bref.
Nous étions mi aout lorsque nous avons eu cette grande conversation qui aboutissait à un stop que je pensais être définitif. Cependant, Marti a conclu en m'affirmant que je pourrai toujours compter sur lui. Il avait vite calculé que nous étions sensés rentrer ensemble de l'aéroport de Lyon et que puisqu'il rentrait plus tôt, il n'y aurait pas de voiture pour moi et les enfants. Il m' a donc dit que si je ne trouvais pas d'autres solutions, cela ne le dérangeait pas du tout d'aller nous chercher.
Et c'est ce qu'il a fait.

Il était à l'arrivée de l'avion, en jean, chemisette, rasé de près. Il a pris ma valise, m'a ouvert la portière de sa belle toyota supra, lavée pour l'occasion.
Dans la voiture, nous n'avons pas trop parlé. Dans ma tête un monologue intérieur me sommait de reconnaître que je pouvais compter sur cet homme même après l'avoir quitté et qu'on ne pouvait pas en dire autant des 99% des autres mecs sur cette terre!

Voilà. A l'arrivée je ne me souviens plus si nous avons bu un café ou un rafraichissement ensemble mais il m"a demandé s'il pouvait m'appeler de temps en temps pour "prendre des nouvelles".
Comme je ne m'y étais pas opposée, c'est ce qu'il a fait, il a "pris des nouvelles" une fois par semaine. Un week end, un de ses coups de fil m'a surpris en forêt. J'étais avec une amie, en train de chercher des champignons, ce devait être autour du 15 septembre. Je lui ai demandé ce que disaient ses copains de notre séparation.
"Un ou deux semblaient plutôt soulagés (même s'il n'a jamais voulu rapporter leur nom je sais bien qui c'est...) mais la plupart sont déçus parce qu'ils pensaient que cela se terminerait par un mariage"
..............................................

Un mariage ? ai je crié dans la forêt et ce cri de surprise est allé se percuter contre les troncs des grands chênes qui me cernaient. J'étais dans un état de surprise incommensurable.

1 Parce qu'on puisse parler mariage au bout de six mois me semblait quand même hyper prématuré (maintenant avec ce qui m'est arrivée récemment, je me dis que quelque chose en moi doit inspirer ça, les demandes en mariages qui battent des records de vitesse!)

2 Parce que l'idée que tous ces motards machos et célibataires pour la plupart aient ce mot en bouche me paraissait surréaliste !

3 Parce que le fait qu'il me le répète sous entendait qu'il l'avait lui même envisagé, ce qui me clouait sur place au milieu des champignons....

Ce jour là, j'étais rentrée mon panier vide mais la tête pleine de doutes et de questions en suspens.

Fin septembre il m'a rappelée pour me demander s'il pouvait venir le jour de l'anniversaire de mon troisième parce qu'il avait un cadeau pour lui.

Voilà Marti, il m'emmenait de surprises en surprises.

Le jour j, il a sonné. Je lui ai ouvert. Je me suis trouvée face à un énorme carton et submergée par le parfum allure de Channel qui me rendait dingue. Je me suis retenue de lui sauter dans les bras.
Derrière le carton, il était en jean, gros ceinturon et tee shirt blanc, sexy, viril comme j'aimais.

Il a posé le carton au sol de la grande salle et mon gamin sautait de joie autour et trépignait d'impatience de l'ouvrir. Cela lui a pris du temps, dans chaque carton il y avait un "faux cadeau", un truc drôle et un autre carton à ouvrir. Au final, je ne me souviens plus quel avait été le "vrai cadeau" à l'intérieur du dernier carton, sans doute un Gi jo un bonhomme en plastique guerrier que le fiston adorait. Mais ce dont je me souviens, c'est que cela avait été un super moment.

En repartant, il m'a remis une lettre "à lire plus tard, tranquillement" . C'était une très belle et longue lettre d'amour qui a fait voler en éclat mes dernières appréhensions. Le mois qui suivit, on s'installait ensemble. A Pâques, nous partions en amoureux en Italie où nous avons conçu notre petite princesse et en août, soit un an pile après notre rupture, nous nous sommes mariés.

Ca, c'était de l'amour. Une reconquête en bonne et due forme. Un homme qui n'a pas baissé les bras, qui a tenté l'impossible parce que dans sa tête il ne doutait pas une seconde de notre histoire!

Alors je vais rester sur ces souvenirs là parce qu'ils font du bien.

mercredi 28 septembre 2011

L'épreuve de la cohabitation

Dans les épreuves, la famille est un mot qui prend tout son sens.
Bertrand (bon, il ne s'appelle pas comme ça mais je ne vais pas donner son vrai nom, ok) par exemple doit surement aller beaucoup dans la sienne (qui est géographiquement assez proche) puisqu'il rapporte régulièrement des tupperwares de petits plats cuisinés pour lui. Ce que je ne peux pas vraiment faire compte tenu des 500kms qui me sépare de la mienne (puis de toutes façons maman n'aime pas trop cuisiner!).

Oui, nous mangeons séparément, chacun son frigo, chacun son étagère alimentaire, voire chacun sa table (heureusement que la maison est suffisamment grande pour cela). Monsieur s'est même racheté une cafetière électrique, un lave linge et surtout des couverts parce que j'avais beau en avoir trois tiroirs de couteaux, fourchettes et cuillères, vous comprenez que le simple fait qu'ils soient à moi les rendaient inutilisables à Bertrand. On ne partage que les poêles, casseroles et l'évier.

La cohabitation est donc étrange. Il rentre le soir, passe à côté de nous en chantonnant ou sifflant (cette bonne humeur affichée nous fait sourire, c'est déjà ça) ou tout simplement muet, le matin idem, sans aucun bonjour il prépare son petit déjeuner. J'ai bien essayé de dire qu'échanger deux trois politesses ne serait pas contraire à la gestion de notre séparation mais je me suis fait traiter de donneuse de leçons....

Alors moi non plus, je ne lui dis plus bonjour, ni au revoir,
ni merde d'ailleurs, bien que l'envie me démange....

Rapprochement familial. Je réalise qu'on ne peut même pas dire que nous étions une "famille recomposée". Si c'était le cas les relations entre mes enfants et lui ne seraient pas réduites à néant, n'est ce pas? On a rien recomposé du tout, ce n'était qu'une petite couche superficielle de je ne sais quoi....

Mes enfants sont encore plus proches entre eux qu'avant. On se serre les coudes. On garde ensemble la tête haute. J'écris tout cela parce que c'est une façon d'extérioriser ma culpabilité de leur avoir fait subir cet espoir de "recomposition" et de me sentir impuissante à les protéger aujourd'hui de cette ambiance destructrice. Je m'en veux même si cela ne sert pas à grand chose de l'écrire et de me le répéter en boucle dans ma tête.

Qu'enregistrent ils dans leur tête d'enfant et d'adolescents sur ce que sont les relations humaines, sur ce qu'on croit être de l'amour, sur quelles certitudes construiront ils leur histoire future?
J'ai participé à ce manque de confiance qui les habitera désormais et c'est la première fois de ma vie que je ne me trouve pas de raison de ne pas regretter le passé : la rencontre, le mariage, la vie en commun, tout ça ce serait à refaire eh bien....JE NE LE RE FERAI PAS!

Désolée de ne pas arriver à me montrer plus positive....

les nouveaux bébés

Les enfants sont hyper actifs?
ILs ont du mal à concentrer leur attention plus de cinq minutes?
Ce phénomène m'intrigue....
L'autre jour, je discutais avec une maman d'une petite fille agée de trois mois. Nous parlions du déroulement de la journée. Cette maman se sentait débordée par ce premier bébé, ne supportait pas de l'entendre pleurer que dis je même pas pleurer juste émettre un petit chougnement. Au moindre signe, elle le mettais au sein. Je l'écoutais me raconter tout ça. Puis je lui ai demandé comment elle faisait pour avoir le temps de prendre un peu soin d'elle, la douche, la cuisine....Alors avec n grand sourire elle m'a confié qu'elle avait trouvé un truc génial qui plaisiat beaucoup à sa fille et lui permettait à elle de souffler régulièrement dans la journée.
Ce truc génial c'est......LES CLIPS DE M6!!!!
Peur d'avoir mal compris, je lui ai fait répéter:
"Vous voulez dire que vous mettez votre bébé dans un transat devant les clips de M6?"
"Oui, oui, elle adore!"
..................................
Alors je me demande aujourd'hui combien de mamans (ou de nounous) utilisent cette solution et si par hasard....Il n'y aurait pas un rapport entre la difficulté de concentration de cette génération et les bébés nourris encéphaliquement aux images trombinoscopes des clips!

Allez savoir!

Dans le genre plus grave je vous invite à lire cet article d'uun blogueur que je suis assiduement:
http://queerasfist.com/post/2011/08/08/Bebe-Orangina

mardi 27 septembre 2011

Bien commencer sa journée

Alors on danse?
Alors on chante?
C'est ce que je fais tous les matins sur ce tube

lundi 26 septembre 2011

ma première soirée en célibataire

Je suis arrivée en retard, volontairement bien sûr.


La stratégie basée sur l’idée qu’après deux ou trois verres, les gens me poseraient moins de questionS ….J’étais vêtue d’un pantalon épais à coupe large, couleur terre rappelant un style tibétain et d’un tee shirt échancré plutôt kaki avec un gilet argentin. En guise de sac à main je portais juste une petite pochette cuir coloré à majorité d’ocres à fermeture éclair et bandoulière tressée. Je me sentais bien dans cette tenue non apprêtée confortable au style terrien et ouvert sur le monde, heureuse de ne pas me sentir obligée d’enfiler un truc sexy pour mon mec ou dans un objectif de plaire.

Je savais qu’il y aurait de tout, point de vue vestimentaire compte tenu de l’hétérogénéité des invités. En arrivant je ne fus pas détrompée. Cela passait du short sandale au pantalon à coupe chemise pour les gars et robes légères, jean ou toiles moulants pour la gente féminine. A mon soulagement, mon style personnel ne se retrouvait pas dans les tenues de cette soirée. Nos hôtes, Fanny et Jérémy, qui fêtaient leur cinq années de mariage après vingt ans de vie commune resplendissaient de bonheur, comme d’habitude. Un très beau couple, physiquement, mentalement et par l’aura positive qu’ils dégageaient. C’était toujours un grand plaisir de venir chez eux !

J’ai embrassé les différents convives (tous en couple !) en veillant à garder affiché mon sourire sur les lèvres et un enthousiasme sans faille pour dire que tout allait parfaitement bien dans le meilleur des mondes pour moi en ce moment. J’ai continué mon tour de bisous avant qu’ils n’aient le temps de s’étonner de l’absence de Bertrand.


J’ai constaté d’un rapide coup d’œil vers les tables que nous étions placés, ce qui m’évitait de me demander pendant encore une heure ou deux qui il serait le plus judicieux de choisir comme voisins !

Alors que nous nous apprêtions à passer un table un couple de connaissance est passé près de moi et a fait la réflexion fatidique … « Je n’ai pas encore vu Bertrand, il est là ? »

« Non, vous ne le verrez pas ce soir ni d’autres soirs d’ailleurs puisque je le quitte » « Merde » s’est elle exclamée, l’air catastrophée, sans que je sache si cela était par compassion pour moi ou par peur d’une célibataire à la même soirée que son mari. De toute façon je pense que tout le monde ici savait ce qu’il en était de ma situation et qu’ils jouaient le jeu de ceux qui ne se doutaient de rien à la perfection.

Nous nous sommes tous assis sagement à nos places. Je me retrouvais en bout de table. Sentant le regard d’une convive que je ne connaissais pas placée non loin de moi, je répondis à ce que je pensais être sa question muette par un « Ils m’ont placée là parce que je suis la plus vieille », ce à quoi tac au tac cette délicieuse jeunette blonde m’a répondu avec un sourire sadique:
« non c’est parce que t’es seule et qu’ils ne savaient pas où te foutre ! »

Charmante cette jeune personne !

Mais elle avait raison la blonde. Au bout, tout au bout de la longue longue table se trouvait Caroline l’éternelle célibataire du groupe, plus toute jeunette non plus alors que chaque couple se faisait face de chaque côté de la table.

Je décidais d’assumer !

La vieille célibataire que j’étais allait leur montrer qu’elle avait encore du jus dans les veines. Le buffet froid tardait à se mettre en place. Il faut dire que nos hôtes découvraient leurs cadeaux, une smartbox relais et château de 3 jours, 2 nuits et des soins du corps pour le couple en amoureux dans un institut réputé sur Chalon. Heureux comme tout, ils avaient décidé d’embrasser chacun de leur invité à tour de rôle. Une fois bisés, les fumeurs s’étaient relevés pour sortir s’enfourner leur petite dose régulière de goudrons et de nicotine et l’animateur attitré de la soirée en a profité pour remettre des slows de derrière les fagots.

Mon voisin de gauche s’était levé pour chanter à tue-tête les paroles de l’été indien au milieu de la salle et sa femme ma voisine de droite, déjà complètement ivre, palpait les morceaux de pain placés dans un grand sac en papier en clamant qu’elle aimait rien tant que « tâter les boules » avant d’en distribuer une dans chacune des assiettes. Mue par une inspiration soudaine, je me suis levée, ai foncé sur ma copine Patricia qui avait l’air de s’ennuyer ferme et je l’ai invitée à danser ce vieux slow des familles. Sur la piste je l’enlaçais collée en lui mettant une main aux fesses, après lui avoir demandé préalablement si cela ne la dérangeait pas. Les photographes ont immortalisé la scène, le mec de mon amie n’a pas crié au scandale et la petite blondasse ne m’a plus fait de réflexion jusqu’à la fin de la soirée, c'était toujours ça de gagné!

J'ai papoté avec les uns et les autres, sensation d'être vivante, impression d'être "normale". J'ai dansé, expression de mon corps débordant d'énergie à moins que cela ne soit autre chose. Un homme marié m'a invité à danser un rock, moment qui m'a replongée vingt ans en arrière du temps ou on dansait le rock systématiquement en couple dans les soirée et c'était bien!


J'ai bu mais pas trop. Juste ce qui faut pour être "dans le coup"

Soirée délicieuse et qui m’a permis de mettre tout le monde officiellement au parfum de ma nouvelle situation familiale et d'oublier momentanément le quotidien difficile du moment, mes amis merci!

dimanche 25 septembre 2011

Ce n'était pas de l'amour

Ce n'était pas de l'amour,

Non, c'était une relation à bénéfices réciproques.
Non, ce n'était pas de l'amour!
Qu'il ne vienne pas me dire le contraire.
L'amour je crois que je sais ce que c'est.
Enfin j'ai su....
Maintenant que notre relation est devenue un cloaque quotidien,
J'ai un haut le coeur permanent pour les relations homme/femme.
On croit avoir rencontré un docteur Jekill et on découvre petit à petit un mister hyde....
Puis on ne voit plus que le mister Hyde.....
Alors on se bénit dix fois chaque matin pour avoir pris la bonne décision!
On se recentre sur l'essentiel.
On se surprend à sourire de cette paix intérieure retrouvée.

On regarde cet étranger avec étonnement. Que lui avais je trouvé? Qu'est ce qu'une relation qui ne dépasse pas l'année? Ca s'appelle comment? Une erreur?

Je suis fière de ne pas me laisser attacher, lier par ce qui ne convient pas.
Je suis libre. (Bizarre en y repensant le poème que ma marraine visionnaire m'avait dédié le jour de ce mariage...)
Je préfère la lutte, la difficulté, l'échec aux compromissions destructrices.

Certaines me disent : "Comment fais tu?" "Où trouves tu l'energie? vingt fois sur le métier de remettre l'ouvrage, où puises tu cette sorte de foi?"

L'amour de la Vie, peut-être.... Avec ses surprises, ses rebondissements, ce qu'elle nous apprend sur nous même et sur les autres. Pas de retour en arrière. J'avance avec confiance sur ce nouveau chemin et je verrai bien.....
Je ne dis pas que c'est facile,
encore moins confortable.
C'est peut-être une sorte de folie.....

Une rencontre

J'avais un rendez-vous massage à 14h.
Je l'ai vue arriver sur un scooter.
Elle s'est trouvée devant moi, le sourire aux lèvres et quelque chose s'est passé sans que je puisse l'expliquer. Durant l'entretien qui précède chaque massage, elle m'apprend qu'elle est sous traitement de substitution à l'héroîne. Je lance "métadone?" et je sens sa surprise. Oui c'est cela, me dit elle. Elle ne peut pas savoir qu'au même âge qu'elle, j'ai vécu plusieurs mois avec une toxico et que ma vie se résumait alors à la surveiller sans cesse et courir les pharmacie pour me procurer cette précieuse métadone!
Je ne lui pose pas la question du Sida. Je suis bien placée pour savoir que même si elle l'a (ma co locataire l'avait), je ne risque aucunement de l'attraper en la massant. Elle me dit ses problèmes de santé liés au reste. Puis je m'applique à lui faire du bien, pendant une heure.
Arrivée à son poignet gauche, mon regard est scotché par un petit bracelet en macramé....
Dans mon esprit s'impose une évidence : elle connaît surement mon grand, celui qui vadrouille en Argentine. J'essaie de chasser cette pensée. Je me concentre sur mes gestes.
A la fin, elle me dit merci.
Nous nous retrouvons assise l'une en face de l'autre et je me permets de lui demander son année de naissance. Deux ans de plus... Je continue quand même : " connaissez vous "t" et "c"? Elle ouvre des yeux comme des soucoupes! Oui souffle t elle tout bas.
Je suis la mère de "G"
"Celui qui est en Argentine?"
"Oui"
Alors elle devient bavarde, me parle des uns, des autres, me raconte que c'était le bon temps, ces moments où elle partait sur les routes avec ses chiens, libre si libre....
Puis elle se rembrunit et reconnait que non, elle n'était pas si libre puisqu'elle était dépendante. Elle dit qu'elle aurait aimé pouvoir être comme ces jeunes qui frôlent les substances sans jamais tomber dedans....
Elle me parle de sa mère, de son combat pour l'aider elle, et en un éclair je vois ce à quoi j'ai échappé!
C'était une rencontre improbable comme il y en a parfois. Elles me rappellent que oui la vie est encore souvent une lutte pour nous autres humains!