mardi 29 septembre 2009

Loi des séries

Dans la série : ma maison tombe en ruine ....
Par quoi commencer?
Ma maison a un portail électrique. Depuis quelques semaines, pour une raison inconnue un des deux battants ne répond plus au petit bruit électrique du vérin. Il faut donc s'arreter devant le portail, actionner la télécommande, serrer le frein à main de la voiture, détacher sa ceinture sortir de la voiture pour ouvrir manuellement le battant rebelle, remonter dans la voiture entrer dans l'allée ressortir fermer le battant et réactionner la télécommande mode fermeture.
La question de l'interet de l'électrique peut se poser....
Je me la pose.
Puis comme les battants ne sont plus hermétiques, mon chien se promène et terrorise le quartier avec ces bondissements joueurs. Je sens mes voisins de plus en plus renfrognés. J'apprends que pour changer de portail je dois demander une autorisation à l'urbanisme....
Bon.
Une des deux portes du garage en profite pour me tomber sur la tête. Puisque je suis dans les soucis de porte autant l'être complètement n'est ce pas? Je prends le parti d'en rire.
L'autre porte menaçant de se dégonguer aussi, je décide de prendre les devants. Allez hop, plus de porte. Mais le mur largement fissuré horizontalement au dessus des portes décide qu'il est temps de tomber par lambeaux. Je ne sais pas si vous me suivez....
J'appelle à la rescousse des démollisseurs de murs et de toit forcément car si plus de mur, le toit ne repose plus sur rien. Me voilà donc avec un garage au sol.
Ma cour est transformée en une déchetterie à ciel ouvert.

Sans être particulièrement obsédée par l'ordre j'avoue que je commence à craquer un peu.
Le sol du garage en terre battue va devenir un champ de boue à la prochaine pluie. Je décide donc de faire venir un maçon pour couler une dalle.....Rêve total. Faut que je prenne un ticket pour dans deux ans!
Ce n'est pas la crise pour tout le monde.
C'est alors que le store de mon salon se déplie avec la petite manivelle prévue à cet effet mais refuse soudainement de remonter.
je remarque que le coffrage réalisé ne prévoit absolument pas que le rotor lache et qu'aucun accès n'a été prévu.
A ce stade, j'avoue ressentir une certaine lassitude....
Je regarde ma maison de travers. Est ce une rébéllion généralisée?
G découpe le coffrage pour accéder au rotor et met à jour......Un énorme nid de guèpes qui se répandent dans la maison....
Je m'ouvre une bouteille de blanc...
Et vous sinon ça va?

lundi 28 septembre 2009

La vie est facétieuse

Je marche dans la rue ensoleillée, le sourire aux lèvres
La vie est facétieuse
Voilà les mots qui dansent dans ma boîte cranienne.
On croit qu'il y a une logique à toute chose
puis non, il n'y en a pas!
Il y a ceux qui mangent comme quatre sans grossir
alors que d'autres prennent du poids sans rien manger
Il y a ceux qui font des heures de sport sans courbature
Et les autres qui souffrent de tous leurs muscles sans remuer un orteil
Il ya ceux qui courent des kilomètres à fond en gérant leur respiration
puis les autres, essouflés de rester assis
Il y en qui vieillissent sans perdre un poil du caillou
et d'autres encore bien jeunes qui perdent des paquets de cheveux
Les premiers sont ils conscients de leur chance?
La vie est facétieuse
Je suis dans cet état cotonneux qui est désormais le mien
Je souris
Mais dicrétement parce qu'on va encore me dire que je suis dans le déni de ma dépression!

dimanche 27 septembre 2009

De l'oeuf ou la poule, qui le premier?

Le syndrôme qui modifie de plus en plus ma façon de vivre m'emmène à me poser certaines questions....
En me penchant sur les mécanismes chimiques du déclanchement mais surtout de la perception de la douleur, je fais connaissance avec des neurotransmetteurs dont la régulation influence énormément notre état psychologique et physique.
Il s'agit de la sérotonine qui joue un rôle essentiel dans la régulation de l'humeur et intervient dans le mécanisme de contrôle de la douleur, et de la dopamine sécretée dans une situation de plaisir et qui va nous pousser à recréer l'experience positive dans notre environnement.
Les études sur la personnalité ont conduit d'éminences substances grises à batir des "modèles".

Les progrès en neurochimie ont incité à établir les liens entre les niveaux sanguins des principaux neurotransmetteurs et des traits de caractère. Les traits de caractère héréditaires constituent ce qui est appelé le tempérament. Le modèle de Cloninger présenté en 1987 est encore influent (Souccar, 1995). Il propose que le tempérament est fondé sur trois traits de caractère: la recherche de nouveauté, l'inhibition et la sociabilité. Chaque trait est modulé par un neurotransmetteur dosable dans le sang: la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. Par exemple, un bas taux de sérotonine est associé à l'impulsivité, à la violence et induit un état de dépression.
Un autre modèle classe les individus selon trois types de tempérament : AN affect négatif, AP affect positif et DOL desinhibition ou inhibition
Un indice AN élevé induit chez un individu beaucoup d'émotions négatives, il perçoit le monde comme menaçant, inquiétant, problématique et pénible alors qu'un indice d'AP élevé est caractéristique des personnes extraverties, actives, abordant la vie avec energie, gaité et enthousiasme.
Là où cela se complique c'est qu'un individu donné peut avoir un niveau élevé pour chacun ou pour les deux types d'indice.
Je retrouve une similitude avec la description orientale des personnalités yin, timides, plutôt inhibées ou réfléchies et yang tout feu tout flamme débordant d'énergie et extravertie.
Le DOL est un mecanisme de régulation des émotions. Un indice DOL élevé rend les individus plutôt téméraires, axés sur les émotions et les sensations du moment alors qu'un DOL faible rend les gens prudents, mesurant les répercussions à long terme de leur comportement avec fuite des risques et du danger. Ces trois indices auraient un rapport avec le taux des neurottransmetteurs libérés dans l'organisme.

La fibromyalgie étant directement en rapport avec un faible taux de sérotonine induisant une augmentation de substance P dans le cerveau accentuant le ressenti de la douleur je m'interroge sur le rapport entre le syndrôme dont je souffre et ma personnalité.....

J'en viens en effet à me demander :
est ce parce que je sécréte trop de dopamine et pas assez de sérotonine (et ce, pour une raison par exemple génétique) que j'ai la personnalité que j'ai aujourd'hui et ces symptomes de fibromyalgie ou est ce parce que les facteurs environnementaux qui ont baignés mon enfance et la construction de ma personnalité font que je sécrète trop de dopamine et pas assez de sérotonine?

vendredi 25 septembre 2009

La douleur

Un moment que j'étais fatiguée.
Mais bon, une chose et une autre....On se trouve des raisons de l'être, vous savez ce que je veux dire. Lundi, je finis par consulter un généraliste. Je décris les symptomes: vertiges, fatigue, étrange sensation qu'un tortionnaire m'a rouée de coup dans le dos à coups de gourdin. Je ressors avec une ordonnance pour une prise de sang qui montrera juste un taux de fer avoisinant le zéro et un leger signe inflammatoire. Je m'achète du foie de veau. Oui, parce que pour les non initiés, je précise que le foie regorge de fer...
Mardi après midi une douleur à la nuque naît et se propage dans le crâne au point de me clouer dans le noir au lit. Malgré les anti douleurs je souffre. Mon aîné fait revenir le généraliste vu la veille qui me trouve des symptômes méningés et m'emmène lui-même aux urgences.
Là, il m'arrive le truc banal: j'attends une heure trente assise sur un siège métallique qui a dû gagner le premier prix du siège le plus inconfortable du monde, dans des courants d'air susceptibles de me déclancher une pneumonie et sous une lumière néonique insupportable pour mes yeux qui n'aspirent qu'à la pénombre....
Je finis par être accueillie par une interne qui confirme les symptômes méningés (surtout raideur à la nuque) et qui m'ordonne après un encéphalogramme du cerveau une prise de sang et un electrocardiogramme : une ponction lombaire. Dieu merci elle y arrive du premier coup et
me voilà en train d'attendre les résultats de tout ça. Bien sûr personne ne s'inquiète de me dire qu'il faut rester absolument à plat après une ponction lombaire!
Aucun résultat n'est significatif de quoi que ce soit.
Le lendemain, 10h après une nuit dans une chambre sous perfusion de je ne sais quel produit une femme médecin, grande blonde aux dents de cheval fait irruption dans ma chambre et mène un interrogatoire d'une grande agressivité. Puis m'assène sa conclusion, définiftive et sans appel: tous vos résultats sont bons DONC vous souffrez de dépression......
J'ai bien aimé le donc. Pour ce médecin le mal de tête est soit une méningite ou une rupture d'anévrisme soit de la dépression. Allez tac! Rien de possible entre les deux.
Mais la dépression, ça non, je sais ce que c'est malheureusement et ce que je ressens aujourd'hui, cette douleur insupportable à la nuque et dans le crâne comme si une armée liliputiens en colère s'ébattaient gaiement à me presser le citron et des nausées au moindre mouvement ne ressemblent pas aux symptomes d'une dépression. Sans compter que côté moral c'est plutôt grand beau fixe (voir billets ci dessous!). Mes tentatives de rébéllion anti diagnostic laissent la grande blonde de marbre. Elle me cloue le bec par un:
"Vous êtes dans le déni de votre dépression, je ne vous donnerai pas de médicaments anti douleur, cela ne sert à rien, secouez vous, levez vous, je vous signe votre bon de sortie"
J'ai arrêté de lutter contre cette bornée internationale.
J'ai bien entendu les infirmières qui essayaient de me négocier quelques heures de repos supplémentaires mais sans succès. Au bureau des sorties, la secrétaire veut me faire une entrée. Lorsque je lui notifie son erreur elle me répond qu'avec la tete que j'ai, il lui est difficile d'envisager une sortie...
Bref, mercredi,retour dans mon lit dans le même état que la veille.
Mais bientôt pire.
Le moindre essai de la position assise se solde invariablement par des vomissement et une douleur terrifiante à l'intérieur de ma boîte cranienne. J' appele un autre médecin ostéopathe acupuncteur. Je me suis dit qu'il allait me manipuler le crâne pour que le cauchemard s'arrête. Sinon il ne reste plus que la décapitation.
Son diagnostic à lui est de l'arthrose cervicale. Je trouve cela un peu plus recevable qu'un déni de dépression. Il tape fort sur l'ordonnance: me voilà à ingurgiter un coktail de trucs codéinés et opiacés.
Jeudi mon amour arrive en France et me trouve couchée incapable de tenir un quelconque échange verbal et vomissant au moindre changement de position. Honte totale!!!!!
"Remarque c'est un moyen fiable de tester son amour" me balance ma copine Flo.
"Cet homme force le respect", murmure maman
Car oui, mon homme à moi est effectivement EXEMPLAIRE. Il va m'acheter des fleurs, des machmallows, recouvre mon corps de meringues (j'adore les meringues!), me masse les pieds, passe le balai dans la maison, me fait des petites soupes de vermicelles et me proclame que je suis la plus belle femme du monde, même malade!
Alors dans mon semi coma je pense que je suis la fille la plus vernie de cette foutue planète!
Samedi alors qu'aucune amélioration n'est à noter et que la radio du rachis cervical n'a pas montré d'arthrose suffisante pour expliquer ces douleurs, mon amour décide de m'emmener avec lui à Strasbourg. "Couchée pour couchée autant être pres de moi ", me dit il. Me voilà allongée dans sa voiture de location. Puis allongée dans une autre pénombre que celle de ma chambre. Lundi matin il m'emmène chez son médecin de famille. Cet homme (béni soit il) m'appuie sur un point précis au bas du dos ce qui me fait hurler de douleur, puis un point à l'épaule idem, un au genou idem et prononce solenellement: fibromyalgie. Puis il m'apprend qu'il existe un syndrôme post-ponction lombaire qui est surement responsable d'une accentuation du mal de tête.
Il me dit d'arrêter le traitement abrutissant et sans effet à part hallucinogène et me prescrit un anti inflammatoire sans effet secondaire avec un truc pour protéger l'estomac.
"Demain vous verrez, vous vous sentirez beaucoup mieux!"
Et en vérité, le lendemain j'étais debout, épatée de l'être avec envie d'embrasser la table du salon les arbres, les assiettes et tout ce qui pouvait apparaitre enfin sans douleur dans mon champ de vision.
Ce qui est génial avec la douleur c'est quand elle s'arrête. On voit les choses vraiment différemment et on prend la mesure de la chance qu'on a lorsqu'on ne souffre pas.

vendredi 11 septembre 2009

Tourbillon


Peau contre peau
keepons in touch
un baiser
encore
crois tu que nos lèvres se lasseront un jour?
Tu es beau, mon amour
Tu es ma sorcière aux yeux verts
Ton parfum me rend folle
Je suis marabouté
Un baiser avec le bras autour du cou les têtes penchées fougueux passionné
Tu es si belle, je ne me lasse pas de te regarder
Toucher, je veux te toucher
Où es tu?
Je suis là, tout contre toi pour toujours
Que c'est bon, que c'est bon de nous aimer
Je te regarde parler, j'aime la danse de tes mains qui accompagnent les mots
Laisse moi te caresser les cheveux pour t'endormir ma belle
Te goûter encore
J'adore te voir danser
Sentir mon corps tendu vers toi
J'aime ton côté sauvageonne
Ta "masculinité" me fait chavirer
Tu es celle que je cherchais
Tu es un miracle
Un baiser doux comme du velours
j'aime tes enfants, j'ai hâte d'être avec vous
Nous t'attendons

Notre amour est un big bang
Le commencement d'un univers
Nous sommes beaux, forts invulnérables.

Eh bien Hélianthine!!!Cela fait un bail que nous t'avons pas vue aussi heureuse.....Ou alors on se souvient plus.... Disent les amis.
Je le suis. Heureuse dans ce tourbillon qui m'emporte. Dans ce flot de bonheur qui nous fait surfer sur les nuages et flirter avec le soleil.