lundi 14 novembre 2011

Ce qui est remis en question

En ce moment la crise en question est une bonne vieille crise existentielle du genre c'est quoi la vie, l'existence tout ça....

1) Bertrand et moi avons signé notre requête "conjointe" (ce mot me fait sourire) de divorce. Ce qui me fait mal n'est pas notre séparation (salvatrice pour des tas de raisons) mais le fait que cet échec met à bas mon espoir de revivre avec un homme, de reconstruire une vie commune vivable. Cela me fait travailler l'idée de la solitude jusqu'à ce que mort s'ensuive, ce qui était inenvisageable pour moi jusqu'alors.
Mon crédo : "plutôt vivre mal accompagnée que seule n' a plus de sens"....Maintenant je sais par expérience que en effet selon le dicton populaire parce que plein de bon sens, mieux vivre seule que mal accompagnée, ça c'est fait!

2) Vivre c'est quoi? Mon amie vit-elle? Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir, mais l'espoir de quoi dans un comas qui dure?

3) J'ai depuis toujours une foi indéfectible en la vie et ses surprises. Mais là je ressens une lassitude sans commune mesure avec ce que j'ai éprouvé jusqu'alors. Avec mon premier divorce, j'avais l'espoir de construire ma vie plus en adéquation avec celle dont j'avais rêvé, c'était une séparation chargée d'espoir de vivre autre chose. Avec la mort de mon homme, mon mari pour la vie, j'étais dans la douleur, physique et mentale, la colère me maintenait debout. j'avais l'espoir de venir à bout de toute cette colère! Mais là je n'ai plus d'espoir. Rien n'aura la saveur de ce que j'ai connu. Rien ne vaut la peine d'espérer.

4) les amis qui ont toujours eu une place prépondérante dans ma vie, qui m'ont portée, dont j'ai sucé l'energie, la force quand j'en avais le plus besoin, que j'ai appelé au secours plus d'une fois ont toujours été là. Alors pourquoi l'envie de les appeler m'a quittée?
Elles sont là pourtant, les fidèles. Celles que j'ai laissé continuer le chemin avec moi: Christine B, Christine Z et cousine Christine c'est un prénom qui était prédestiné à celles qui devaient devenir (et surtout rester) mes accompagnatrices de vie, Cathy qui partage ma tristesse de savoir Céline "ailleurs" (des C, encore des c...). La famille essaie de marcher sur des oeufs, pour venir à moi, malgré mes emportements, l'Amie distante géographiquement et de lassitude surement ne peut plus me suivre dans ces marais là et je ne lui en veux pas.
Puis les amis qui étaient avant (et sont toujours d'ailleurs) les amis de l'homme disparu et dont la plupart sont devenus mes amis, ne sont jamais bien loin, comme d'hab, discrêts mais vigilants.....Désolée tous, désolée. Merci de le comprendre encore!

5) Les enfants? Ils font leur vie non? Ce que j'ai toujours rêvé qu'ils fassent! Je ne suis pas encore assez sénile pour leur demander de me prendre en charge, Dieu merci!

Oui anonyme, tu as raison, j'ai pris le package.
Sinon? ça va, et vous?

1 commentaire:

cousine a dit…

ouille ouille ouille....je le sentais, et par expérience, faut te laisser tranquille ds ces moments là....par expérience aussi, je sais que ça ne durera pas, comme certaines de tes idées ou pensées actuelles, mais je ne détaillerai pas car tu ne seras pas d'accord avec moi!!!!prends soin de toi, merveilleuse cousine!