vendredi 11 novembre 2011

petites pensées noires en vrac

Suite aux inondations du var, je vais arrêter de parler de mes petites fuites. De toute façon c'est une affaire qui s'est résolue grace à la générosité du service technique de la Saur qui m'a offert la pièce necessaire (à moins que cela n'ait un rapport avec le fait que le responsable technique soit un homme mur et que je suis une femme dans une voiture bleue flashie, sachant se mettre en jupe à chaque fois qu'elle a besoin de quelque chose...Allez savoir!)

Mon amie ne se réveille pas. Ils ont pourtant arrêté de lui injecter les poisons qui la maintenaient dans le coma artificiel. Elle devrait donc ouvrir les yeux.
Mais elle les garde fermés.
Je n'y crois plus.
Peut-être qu'elle est bien, flirtant avec les esprits de l'au delà et qu'elle sait ce qui l'attend si elle revient (risque de séquelles ) ce qui fait qu'elle reste où elle est.... entre deux je ne sais quoi....

Moi je vais tout doux tout doux. Je courbe l'échine, je me fais petite. Je réduis ma vie sociale. Je ne souhaite pas me mettre en danger en m'exposant. Traverser une période de crise intérieure pour moi a toujours signifié un certain isolement.
"Tu n'envisages pas de te faire accompagner?" me demande mon cousin coach.
"Si, si je vais prendre un chien!"

Un chien de berger. De cette race de ceux qui rassemble les troupeaux, qui comprend son maître d'un seul coup d'oeil. Un chiot à dresser pour m'occuper physiquement et psychologiquement.
Les chiens seront mes derniers compagnons dans le quotidien, parce que je ne veux plus partager ma vie avec un homme, plus question, non.

2 commentaires:

Françoise a dit…

Il y a des périodes où l'on a besoin de prendre du recul, de la distance, de s'isoler, de se replier quelques temps sur soi. C'est parfois l'unique façon de se recentrer, de se retrouver. Bon courage à toi, Héliathine.

cathy a dit…

Je me suis fait cette réflexion lorsque tu es venue me parler de cette nouvelle idée surgissante de te tourner vers un chien ,des chiens...toi qui venait de m'exprimer ton "dégout" du moment de l'homme, et ton désarroi de l'échec...je me suis dit,égale à elle même elle rebondit..déjà...alors qu'elle semblait si morose, dans le flou et l'incertitude la veille...mais je te connais, les chiens ..ne te suffiront pas...eternellement!simplement ne te pose pas la kestion pour le moment...et tu sais c'est salvateur de se retrouver, la preuve..je t'admire..mais tu devrais aussi écrire..tu es si habile...et je reste comme toi dans le désarroi et la tristesse énorme de l'absence de céline...et ce pourquoi qui nous hante dans ces circonstances que tu connais bien...ton amie...CATHY