mardi 11 octobre 2011

Papotage devant un camion

Ce soir, je rentrai de mon activité adorée dont je vous parlerai surement une autre fois (j'aime bien entretenir le suspens comme ça....), tard, puisque la nuit avait déjà chuté dans les chaumières et ailleurs (quoi qu'avec la lune pleine demain il y a quand même une lumière qui troue le noir de la nuit mais bon bref je m'égare...), lorsqu'à deux pas de chez moi je passai devant un camion. Il y avait de la lumière, des gens qui papotaient devant et pour couronner la scène, cela fleurait bon, une sorte de parfum méditerranéen à emporter votre dernière réticence à vous arrêter (parce que quand même c'était l"heure du feuilleton quotidien ou peut-être enfin Adrianna va avouer à ses proches qu'elle n'a plus que un mois à vivre, constat qui en moi évoque certes de la tristesse mais aussi je dois bien l'avouer un certain soulagement puisque je préférai mille fois Luna à Adrianna!).

Me voilà donc stoppant ma voiture à proximité du dit camion ce qui ne manqua pas de soulever maints commentaires de la part des gens là assemblés.

Ici, bien que vous commencez surement à avoir marre des parenthèses, je suis obligée de marquer un temps d'arrêt dans cette palpitante histoire pour vous préciser que ma voiture ne ressemble à aucune autre. Si, si....Déjà le modèle est peu courant (heureusement d'ailleurs parce que c'est une vraie merde cette voiture), puis la couleur l'est encore moins, flashy comme vous ne pouvez l'imaginer et comme si tout cela n'était déjà pas suffisant, elle possède sur ses ailes arrières d'énormes stickers de fleurs de lotus. Sans parler de la publicité décrivant ma nouvelle activité sur mon pare brise et sur les portières arrières!

Alors forcément, si je m'arrête devant des gens, la plupart du temps, les commentaires fusent. Me voilà dons, pas dégonflée pour deux sous (après on ne s'étonnera pas du culot de ma fille décrit précédemment), en train de distribuer des cartes de visite. On ne sait jamais, j'en ai toujours sur moi. Là dessus, un monsieur me dit : "moi ce n'est pas la peine, je suis votre voisin". Je réfléchis à toute birzingue mais j'avoue que depuis un an tout juste que j'habite ce charmant village j'ai réussi à parler aux voisins de droite, aux voisins de gauche mais en face décalé d'une maison ce voisin là ne me dit rien.
"On s'est déjà vu donc?" tente -je à tout hasard
"En tout cas, moi je vous ai déjà vue, oui, je vous reconnais..."
C'est quand même incroyable qu'un camion garé dans un village me permette de percuter mes voisins! Comme quoi j'ai bien fait de m'arrêter pensai-je en mon for intérieur pendant que mon for extérieur sortait le porte-monnaie pour payer les pizzas francomtoise et olivier, toutes chaudes provenant du camion....

1 commentaire:

Françoise a dit…

C'est bien de ne pas être "dégonflée pour deux sous"... J'y arriverai peut-être un jour... avec de l'entraînement... (sourire)
Et les pizzas ? étaient-elles bonnes ?... :-)
Belle soirée à toi, Hélianthine.