samedi 17 janvier 2009

Alors en me promenant sur un blog que j'aime bien, j'ai vu un billet sur des souvenirs d'enfants qui m'a d'ailleurs laissée sans voix (une fois n'est pas coutume!)

Alors je m'y essaye:

Je suis née et j'ai grandi dans un paté d'immeubles parisien. Le béton, les pelouses interdites et les mémés qui passaient leur temps l'oeil au carreau étaient notre quotidien. Il y avait bien une cour entourée de pelouses et de quelques arbustes au centre du carré de HLM mais on n'avait pas le droit d'y jouer, parce que les mémés, elles supportaient le bruit des métros (ligne 6, métro aérien) et des voitures sur le boulevard mais absolument pas les cris d'enfants!
Les mamans qui travaillaient pas nous emmenaient dans les jardins publics où les enfants sont tolérés. Mais où ils sont en danger (un jour je vous raconterai comment j'ai failli être enlevée deux fois!). On nous brandissait le spectre de la "traite des blanches". Moi je connaissais bien une vache, prénommée blanche qu'on trayait tous les matins à la campagne, mais je sentais bien confusément que ce spectre là ressemblait à ...autre chose!
Sinon, j'avais déjà plein de copines et de copains à l'époque et on passait son temps à se raccompagner chez l'un puis allez je te raccompagne chez l'autre, puis de nouveau chez l'un etc...ce qui fait qu'on rentrait à la tombée de la nuit avec tous ces raccompagnages et qu'on se faisait engueuler.
Enfin chez moi l'engueulade était légère. Fallait rentrer avant le père mais vu qu'il rentrait très tard, y avait pas de danger qu'on arrive avant lui. Pis de toutes façons quand par hasard le paternel avait envie de nous donner une petite fessée, histoire d'assoir une autorité quand même parce que merde, d'origine italienne, il avait vu que ça se faisait, ma mère HURLAIT : "si tu lèves la main sur un de nos enfants, je te quitte sur le champ!" (grande scène du 4 dont ma mère était spécialiste et dont j'ai hérité!)
Même que dès fois, elle sortait la valise et faisaient mine d'y entasser pulls et chemises pour faire plus véridique. Mon père, il en devenait tout blanc mais cela le faisait arrêter illico presto, ce qui fait que mon frère et moi, ayant grandi sans la moindre petite fessée nous sommes très mal élevés!
Enfin, moi, un peu moins que lui (sourire) parce que mon côté un peu maso arrivait quand même à provoquer suffisament mon père quand ma mère n'était pas à proximité pour m'en prendre quelques unes.....Puis aussi parce que j'écoutais ma grand-mère comme Jésus-Christ (que je n'ai jamais entendu en direct mais bon...) mais ça ma grand-mère c'est un autre chapitre, on verra plus tard. Puis je déteste les longs billets chez les autres alors j'arrête!
A vous!

4 commentaires:

Serge a dit…

Je me souviens de cette fameuse "traite des blanches", on disait à cette époque que c'était aussi via des cabines d'essayage avec porte cachée que les filles se faisaient enlever....
Bon, bien que la baffe était aussi de mise, cela ne semblait pas trop méchant...
Souvenirs d'enfance...
:)

Anonyme a dit…

On met toujours beaucoup de tendresse dans nos souvenirs d'enfance. Sans doute une façon de revivre la douceur d'un âge que les adultes croient meilleurs.
Je ne suis pas encore prête à écrire les miens. Une belle enfance, mais des souvenirs qui m'ont donner tristesse et souffrance. Les adultes ne savent pas...

helianthine a dit…

Il faut qu'on raconte quelques souvenirs balmolok. Ah! Mais il est vrai que tu as toujours un pied dans l'enfance petite minette alors ce n'est pas encore le moment pour toi :-)

claudie a dit…

et oui,pour ma part je ressens le besoin de parler de cette enfance, c'est comme un film que l'on rembobine et que l'on regarde sans cesse, en appuyant sur pause lorsqu'on en est au chapitre enfance -ado,je pense qu'il est bon quant on a besoin de se revivre ces instants magiques de le faire, c'est une vraie thérapie pour ma part.