mardi 9 décembre 2008

L'indolence qui tue...

C'est une étrange lutte que celle que l'on engrange, non pas pour remporter la victoire parce que le combat est perdu d'avance, mais juste pour faire durer un peu plus longtemps le match!
Il y a quelques temps j'ai écrit un billet sur une amie qui venait d'apprendre qu'elle était atteinte d'un cancer. Nous savons maintenant qu'il s'agit d'un cancer des ganglions de bas grade, de ceux qu'on appelle "indolents". J'apprends avec stupeur qu'aujourd'hui, en 2008, les médecins avouent ne pas savoir guerir ce genre de cancer. Il évolue lentement, les traitements sont inutiles tant qu'il n'y a pas de phase aïgue et il faut se contenter de surveiller, de vivre avec!
Bien sûr, et je suis bien placée pour dire cela, je mourrai peut-être demain en traversant la rue et dans 20 ans elle sera encore en pleine forme avec son cancer "indolent". N'empêche.....Savoir qu'à partir d'un certain jour, tous les suivants sont du sursis, ça doit sacrément remettre des pendules à l'heure. Entre se dire : je vais vivre cette journée comme si c'était la dernière (phrase que je me dis souvent) et ce sera bientôt ma dernière journée, je le sais.....Il y a une sacrée différence!
Ce qu'elle m'a dit mon amie lorsqu'elle m'a annoncé tout ça?:
"Je vais reprendre une phrase que tu nous disais souvent après la mort de Marti, Hélène : de toute façon, c'est comme ça, on n'a pas le choix, pas vrai?"
"Oui, c'est vrai, A, on n'a pas le choix que de s'adapter aux situations qui nous tombent sur le coin de la gueule. Mais quand même!!!!! putain, fais chier!

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